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Spécialisée dans la réadaptation cardiaque, et la rééducation des affections neurologiques et celles de l’appareil locomoteur, la Clinique IRIS Marcy (Ramsay Santé), située à Marcy-l'Étoile, propose des sessions de rééducation à la pointe de la modernité grâce à l’IVS 3, une technologie fondée sur la thérapie miroir qui stimule la plasticité cérébrale. Détails avec Mathilde Bailly et Iris Poncet, ergothérapeutes au sein de l’établissement.

 

Mis en place à la Clinique Iris Marcy à l’été 2021, l’IVS 3 (Intensive Visual Simulation) est un outil dédié à la rééducation précoce et intensive du membre supérieur qui permet aux patients victimes d’AVC, de traumatisme crânien, de paralysie cérébrale, du Syndrome douloureux régional complexe (SDRC), d’amputation ou de fracture, une meilleure récupération.

 

Un dispositif d’illusion visuelle immersive basé sur la thérapie miroir

 

L’IVS 3 s’intéresse à la thérapie miroir et au principe d’illusion visuelle pour aider les patients à préparer et planifier au niveau cérébral l’exécution de certains mouvements précis, et à participer à reconstruire leur image motrice.

 

Le patient se place face à l’outil, les bras sous un écran qui remplace l’image du bras paralysé par celle d’un membre sain en mouvement. Ces illusions visuelles aident le cerveau à simuler automatiquement et sans effort ces mouvements, et à faciliter leur répétition.

 

« Ainsi, en trompant le cerveau, la thérapie miroir remet une cohérence entre ce que veut faire le patient et les sensations qu’il perçoit, et favorise considérablement sa récupération rapide. Pour des résultats optimums, nous recommandons des sessions de 10 à 30 minutes, une à deux fois par jour et jusqu’à cinq fois par semaine sur une durée totale de quatre à six semaines », explique Iris Poncet.

 

Des résultats plus précis, et un temps de récupération plus rapide

 

Grâce à sa technologie de pointe, cet outil innovant favorise le réapprentissage et la récupération motrice, et apporte de nombreux bénéfices pour le patient : diminution des douleurs et de la spasticité, amélioration de la mobilité, accélération du retour à l’autonomie et réduction du temps de rééducation.

 

« L’arrivée de l’IVS 3 au sein de l’établissement mais aussi à la Clinique Iris St Priest, a aussi ouvert les portes vers de nouvelles possibilités et de nouveaux projets plus modernes, tournés vers des solutions d’intelligence artificielle qu’on ne peut plus ignorer dans la modernisation des soins cliniques », conclut Mathilde Bailly.